La Dépêche - Isselmou Ould Mohamed M’bady, ministre des finances, a discuté vendredi à Nouakchott, en présence de Fall Khayar, Directeur général du Budget, avec Mme Anta Ndiaw, représentante résidente du fonds monétaire international en Mauritanie, du programme de coopération existant entre les deux parties.

La Mauritanie est engagée avec le Fmi pour un programme de réformes économiques visant « à préserver la stabilité macroéconomique, à consolider les bases d’une croissance durable et inclusive et à réduire la pauvreté ». Au premier rang de ces préoccupations formant les trois piliers du programme de réformes en cours la viabilité budgétaire et la réduction de l’endettement.

Des objectifs où le gouvernement semble avoir fait des progrès considérables. Le gouvernement, qui a hérité d’une économie en berne en 2019, avec notamment un endettement colossal, s’est attaqué de front à l’inflation grâce à des mesures idoines d’amélioration du cadre des politiques monétaires et de change diligenté par la BCM.

L’évolution positive du programme avec le Fmi permet, à termes, au pays d’être plus solvable et de pouvoir bénéficier d’investissements préférentiels pour renforcer sa résilience dans un monde en proie, après la crise de la Covid19, à la volatilité de l’approvisionnement alimentaire et énergétique liée à la guerre d’usure en Ukraine.

En janvier 2023, rappelle-t-on, le Fmi avait conclu un accord triennal avec les autorités du pays au titre de la FEC et du MEDC (Mécanisme Elargi de Crédit) pour un montant total de plus de 82,75 millions de dollars Us.