Les fidèles se sont retrouvés en nombre à la deuxième mosquée de Nouakchott (de part son ancienneté) sise au quartier des Ilots L, pour la prière de l’Aïd el fitr qui clôture la fin du ramadan. Comme d’habitude, l’imam El Hadj Daouda Bâ, a répondu aux attentes des nombreux fidèles venus l’écouter prêcher.

Après un mois de jeûne, les mauritaniens à l’instar du reste du monde musulman ont prié dans l’unité des cœurs et dans la croyance. C’est dans ce mois d’abstinence, qui est un des piliers de l’islam qu’à travers la zakat, les nantis partagent leur bien avec les plus démunis.

Tout le monde a vu les actions répétées de la Marmite du partage au sein des collectivités, mettant en relief tout le sens du partage en ce mois béni, par un geste maintes fois renouvelé pendant le ramadan.

Une zakat qui « permet au croyant de se purifier de son éventuelle attirance pour les biens de ce bas monde et permet aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins par le biais d’actions communautaires utiles » a introduit l’imam Bâ après la prière des deux rakkas.

L’imam Daouda Bâ, va en appeler à la vivification des sciences religieuses telle que rapportée par des exégèses du coran et de la sounna, « selon la pratique pieuse de meilleur des hommes, le prophète Muhammad (PSL) ».

Il fera savoir à l’assistance que le jeûne qui vient de s’achever nous absout de tous péchés « et doit donc nous détourner des choses blâmables juridiquement devant le créateur, pour nous retourner vers les choses louables de même ordre et constater l’effet pernicieux des péchés, qui éloignent du seigneur ceux qui les commettent. Savoir s’abstenir de certaines choses, rapproche l’homme de son créateur » dira-t-il.

Avant la prière, le nombreux public à eu droit à l’invocation et le rappel de dieu à travers les zikrs des talibés du marabout. En islam, l’invocation et le souvenir de Dieu sont les piliers de toutes les facettes de la vie surtout en ce monde où les valeurs sont dénaturées.

« L’invocation est l’élixir qui apporte au musulman cette pure et durable tranquillité face aux multiples revers de la vie » dira l’imam. Toujours égal à lui-même, Thierno Daouda Bâ a délivré un message d’amour, de générosité, de paix et de respect de l’autre.

La prière de la deuxième mosquée de Nouakchott s’est faite en présence de son fondateur, El Hadj Cheikh Ahmed Tidiane Aïdara, qui malgré le poids de l’âge est toujours sur la trajectoire lumineuse du saint coran, arpentant les sommets sans taches, adossé aux profondeurs des sagesses millénaires de la foi religieuse.

ADN