13-10-2013 13:21 - Des visas de deuxième main pour les hadjis algériens - [Video]
La Mauritanie a trouvé son business qui doit inspirer d'autres pays musulmans. Elle sous-traite des visas pour les hadjis algériens. Selon le journal on line Algérie patriotique, en Algérie le visa pour le Hadj fait l'objet d'un marchandage pas du tout «catholique».
Alors que chaque Etat musulman dispose d'un quota défini selon la taille de sa population, la Mauritanie a eu un surplus de places qu'elle aurait vendues à des prétendants au pèlerinage d'autres pays dont l'Algérie. Cette information aux allures d'un scandale a été révélée par Abdelfattah Mourou, membre du mouvement tunisien Ennahda.
Lors de son passage, jeudi 10 octobre, sur le plateau de télévision de la chaîne Nessma, Mourou a indiqué que 600 visas mauritaniens pour le Hadj ont été cédés à des Tunisiens et 4400 autres ont été vendus, entre autres, en Algérie, en Libye, en Belgique et en France.
Buzz du jour : la fille de Jebali trafique les visas du hadj
C’est Zied El Heni qui a mis le feu aux poudres. En quelques heures, la toile buzzé, mais quel buzz : Soumaya Jebali, fille de l’ex-Premier ministre et secrétaire général du parti du Mouvement Ennahdha, Hamadi Jebali, est, selon les propos du journaliste et chroniqueur, l’une des personnes instigatrices de l’affaire des visas mauritaniens.
Cette information déclenche actuellement une pluie de commentaires sur la blogosphère et sur le net. Zied El Heni a donné cette information, hier, sur le plateau de Ness Nessma, dans le cadre de l’affaire des pèlerins tunisiens empêchés de quitter le territoire tunisien à destination des terres saintes.
Pour rappel, l’émission a débattu de deux affaires, l’une concernant des Tunisiens ayant obtenu des passeports gambiens avec visas pour le pèlerinage, et l’autre concernant des visas octroyés en Mauritanie dont les stickers ont été collés sur des passeports tunisiens. C’est dans cette seconde affaire que Soumaya Jebali serait impliquée, selon les dires d’El Heni.
Aucune autre information n’a été communiquée à propos du lien entre Soumaya Jebali et le trafic en question, ni sur la nature de l’activité exercée par la fille de l’ex-Premier ministre qui pourrait la mettre au centre du trafic en question.
Pour l’heure, les moqueries les plus folles secouent Facebook et Twitter, avec un début de contre offensive nahdhaouie. Comme quoi, l’on n’est jamais si bien protégé que par les siens.
Source : Webdo (Tunisie)
