Plusieurs pèlerins se sont retrouvés ce mardi devant de la présidence de la Republique a Nouakchott. Raison : protester contre les peines qu’ils endurent pour pouvoir accomplir le pilier du Hajj.

Tôt dans la matinée du mardi, des dizaines de candidats pèlerins se sont donnés rendez-vous devant le portail de la présidence de la république pour exprimer leur désarroi. Ils dénoncent « le mépris dont fait preuve l’Administration a leur encontre.» Ils dénoncent aussi « le mercantilisme et l’amateurisme des agences de voyages ».

De nombreux candidats ne sont toujours pas sûrs, cette année, d’être parmi les heureux hôtes de Dieu. Des 3000 postulants, l’administration publique n’a retenu que 600 personnes. Le reste des candidats est à « la merci » des agences de voyages et sont « victimes de toutes les spéculations possibles. »

L’accord scellé entre le ministère des affaires islamiques et les agences, est loin d’être respecté. Chaque agence à ses tarifs à prendre ou à laisser. Après le calvaire des passeports, la galère continue pour les pèlerins.

Il est prévu, dans l’accord, que les agences prennent en charge, tous les frets du pèlerinage pour un montant de 1 200 000UM. Un deal rejeté du revers de la main par les voyagistes. Dans les faits, le tarif le plus concurrentiel ne se négocie pas moins de 1 400 000 UM. Et certaines agences vont même au-delà du montant de 1 700 000UM.

Harouna Cissé.