04-09-2025 20:16 - Le porte-parole du gouvernement : « le retard dans la régularisation des collaborateurs des médias publics est dû à des détails mineurs »

Le porte-parole du gouvernement : « le retard dans la régularisation des collaborateurs des médias publics est dû à des détails mineurs »

Sahara Médias -- Le porte-parole du gouvernement, le ministre mauritanien de la Culture et de la Communication, El Houssein Ould Medou, a justifié le retard dans la mise en œuvre de la décision visant à régulariser la situation des collaborateurs des médias publics à « des détails mineurs ».

Le porte-parole du gouvernement a expliqué qu’une demande détaillée, présentée par le bureau des collaborateurs, visant à les intégrer dans le système de leurs institutions, retardait la mise en œuvre de la décision, tout en promettant de la soumettre à la commission ministérielle concernée pour examen:

En octobre dernier, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avait donné des instructions pour que les mesures nécessaires soient prises afin de régler définitivement le dossier des collaborateurs des institutions de l’audiovisuel public.

Ould Medou a indiqué que la décision du président Ould Ghazouani « s’est concrétisée par la titularisation de 1 865 personnes il y a deux mois, selon un système hybride proposé par la commission ministérielle chargée de la question, qui garantit les droits fondamentaux, à savoir la promotion, la sécurité et la pérennité ».



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 2
Lus : 723

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • clean clean (H) 04/09/2025 22:37 X

    La wilaya « privilégiée » : la wilaya de l’Assaba (berceau du président Ghazouani)

    La wilaya de l’Assaba, située au centre de la Mauritanie, occupe le 4ᵉ rang en termes de population, avec environ 474 000 habitants, soit 9,1 % de la population totale du pays. Sa superficie est d’environ 33 800 km², ce qui correspond à 3,2 % du territoire national.

    Sur le plan législatif, elle est représentée au parlement par 14 députés (10 élus dans les circonscriptions locales et 4 sur les listes nationales), sur un total de 176 députés, soit 7,95 %.

    Malgré ce poids géographique et démographique limité, et malgré une représentation parlementaire modeste, les ressortissants de l’Assaba occupent une place influente dans les institutions de l’État et les centres de décision, que ce soit sur le plan exécutif, financier, économique ou même diplomatique.

    1. Sur le plan exécutif

    Les cadres de l’Assaba contrôlent plusieurs postes clés de l’exécutif, notamment :

    la Présidence de la République,

    le ministre, directeur de Cabinet de la Présidence,

    le ministre de l’Intérieur,

    le ministre des Affaires étrangères,

    le ministre de l’Économie et des Finances,

    le ministre de l’Enseignement supérieur,

    le ministre du Domaine et des Affaires foncières,

    le ministre de la Culture, porte-parole du gouvernement.

    Ainsi, en plus de la Présidence, les ressortissants de la wilaya occupent 21,21 % des portefeuilles ministériels, un chiffre largement supérieur à leur poids démographique et parlementaire.

    Comparaison avec les quatre présidents précédents :

    Mohamed Ould Abdel Aziz (2008 – 2019) : aucun ministre originaire de l’Inchiri (sa région natale), soit 0 %.

    Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (2007 – 2008) : 2 ministres originaires du Brakna (sa région natale) sur 30, soit 6,6 %.

    Ely Ould Mohamed Vall (2005 – 2007) : aucun ministre originaire de l’Inchiri, soit 0 %.

    Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya (1984 – 2005) : aucun ministre originaire de l’Adrar (sa région natale), soit 0 %.

    2. Sur le plan financier

    Dans l’administration mauritanienne, les secrétaires généraux sont les véritables gestionnaires des budgets. Les ressortissants de l’Assaba occupent 8 postes de secrétaires généraux, répartis entre :

    la Présidence de la République (directeur de cabinet),

    la Primature (directeur de cabinet),

    le Secrétariat général du gouvernement (adjoint),

    le ministère de la Santé,

    le ministère de l’Équipement et des Transports,

    le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire,

    le ministère de la Formation professionnelle,

    la Délégation générale à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion (Taazour).

    Ces responsables gèrent environ 259 milliards d’ouguiyas anciennes, soit 22,18 % du budget national de 2025. De plus, un ressortissant de l’Assaba préside l’Autorité de régulation des marchés publics, chargée des grands appels d’offres.

    - 3. Sur le plan économique

    Le poids de l’Assaba se traduit également dans l’économie :

    un de ses fils préside l’Union nationale du Patronat mauritanien, des hommes d’affaires de la région possèdent 3 banques sur 11 privées, soit 27,27 %.

    La wilaya a par ailleurs bénéficié ces dernières années de projets d’eau et d’énergie d’une valeur de plus de 300 millions de dollars, financés en grande partie par des bailleurs étrangers (Émirats, Fonds arabe de développement, Banque mondiale), mais aussi par l’État mauritanien.

    Selon la dernière enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, le taux de chômage dans l’Assaba est descendu à 21 %, soit 10 points en dessous de la moyenne nationale (31 %).

    4. Sur le plan diplomatique

    En plus du ministre des Affaires étrangères issu de l’Assaba, 10 ambassadeurs sur 30 sont originaires de la région, soit 33,3 % du corps diplomatique. Ils représentent la Mauritanie notamment à :

    Riyad,

    Doha,

    Téhéran,

    Brasilia,

    Madrid,

    Damas,

    Bagdad,

    Alger,

    Abou Dhabi,

    Genève (mission permanente).

    ---

    Conclusion

    Le cas de la wilaya de l’Assaba et l’influence de ses élites politiques et économiques sous la présidence de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani représentent une situation inédite dans l’histoire récente de la Mauritanie. C’est un exemple de la manière dont les liens de parenté et de régionalisme peuvent se transformer en capital politique et économique, convertible en influence, prestige et ressources.

    Compte tenu du poids démographique limité de la wilaya et de sa faible représentation parlementaire, la question de la justice distributive et de l’équilibre régional demeure posée avec insistance : Où est la justice distributive ? Où est l’équilibre entre les quinze wilayas du pays ?

    ✍️ Dr Mohamed Mahmoud Douman – Médecin et écrivain – New York

  • clean clean (H) 04/09/2025 22:05 X

    Titulaire d’un simple magister, cet homme s’était attribué abusivement le titre de docteur. Il avait même postulé pour un poste de professeur d’enseignement supérieur, mais son dossier fut rejeté dès la première phase de sélection par la commission compétente. Mis à l’écart, il a végété pendant de longues années avant d’être parachuté à la HAPA. Fils de l’Assaba, sa nomination doit beaucoup plus à sa proximité filiale avec le président de la République qu’à ses compétences. Aujourd’hui ministre, il semble tombé du ciel, justifiant sans conviction les dérives d’un gouvernement aux abois.