07-02-2014 08:00 - Willaya du Brakna : Mutation arbitraire / La réaction du SNEF
CGTM Mauritanie - C’est dans la wilaya du Brakna ou la direction régionale de l’éducation nationale (DREN) procède à des mutations arbitraires et le syndicat national de l’enseignement fondamental ayant pris acte réagit pour mettre fin à ce chambardement.
Le syndicat national de l’enseignement fondamental (SNEF) affilie à la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) livre une information sous une forme revendicative auprès du ministre de l’enseignement fondamental de la situation qui prévaut dans la willaya du Brakna pouvant porter préjudice à l’activité des enseignants dans tout le pays; ...
...il s’agit de mutations arbitraires opérées par le directeur régional de l’éducation du Brakna qui récompense certains enseignants en complicité avec les responsables politiques de l’UPR qui ont été épaulés dans la campagne électorale en leur octroyant des postes de directeurs d’écoles .
Le cas le plus marquant est celui de l’école de Djoudé Djeri relevant de la commune de Bababé où son directeur Sarr Mohamed Djibril qui a séjourné pendant 7 ans dans cette localité vient de perdre sa direction au profit de son camarade de promotion et correspondant Ndiaye Saidou Yéro venant du lycée de Bababé.
D’ailleurs, la population de Djoudé Djeri ayant attesté la ponctualité et le dévouement du directeur sortant s’est mobilisée pour rencontrer le ministre concerné afin de rétablir Monsieur Sarr Mohamed Djibril dans sa fonction.
De temps en temps les enseignants sont victimes de tel cas et ça nous rappelle les années 1992 au moment ou le PRDS régnait en maître, tout fonctionnaire qui s’affichait en opposant était suspendu ou muté dans les coins les plus reculés du pays.
Le SNEF considère que l’arbitraire doit cesser ; car le directeur régional du Brakna oublie qu’il avait pris la décision depuis 3 ans de ne pas responsabiliser les enseignants venant du secondaire dans les établissements du fondamental ; alors il ne faut pas que la moughataa de Bababé soit utilisée pour semer du désordre.
Le SNEF crie une fois encore pour l’unité de tous les enseignants du pays tout en demandant de faire face aux problèmes multiples qu’ils vivent à savoir : les avancements, le statut, le logement, les primes et en définitive l’amélioration de leurs conditions de vie.
Syndicat National de l’enseignement Fondamental (SNEF)
Le chargé de Communications
