L’Hôtel Halima de Nouakchott a abrité lundi 25 juin 2012, un important atelier « plaidoyer » organisé par le RPC (Réseau des organisations de la société civile pour la Promotion de la Citoyenneté).

Cette activité s’inscrit dans la suite logique de l’exécution du projet Recherche/Action intitulé « Effectivité des droits économiques des femmes du Sahel : cas du droit d’accès à l’eau à usage agricole ». Il s’agit d’un projet porté par le RADI (Réseau africain pour le développement intégré du Sénégal avec le soutien financier du CRDI (Centre canadien de recherche pour le développement international).

L’atelier qui rentre dans le cadre de la phase réservée au plaidoyer et la sensibilisation qui sera mise en exécution par le RPC à travers son Comité National pour le Plaidoyer Genre (CNPG) a réuni autour de la même table des paysannes venues de l’intérieur du pays, des femmes de la ville de Nouakchott s’adonnant aux activités maraîchères, des ONG nationales, des partenaires, des journalistes et des leaders d’opinion.

Au cours de cette journée, les participants ont eu droit à deux brillantes communications. La première consacrée à la présentation du projet a été l’œuvre de Mme Coumba Diop, assistance du projet. La deuxième intitulée « Pour l’accès équitable des femmes aux ressources économiques en particulier l’eau à usage agricole » a été présentée par Mme Fatma Mint El Kory, présidente du CNPG.

Les deux communications ont donné lieu à des échanges fructueux sur cette thématique vitale pour des millions de femmes rurales au Sahel. En suite, des travaux de groupes ont permis d’enrichir le document du plaidoyer et le plan d’action du CNPG en produisant un certain nombre de pertinentes recommandations dont les organisateurs ont promis d’en tenir compte.