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22-07-2025

12:30

Situation des Sénégalais et migrants en Mauritanie : la RADDHO appelle au respect des engagements internationaux et régionaux

Pressafrik -- La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) déplore « la situation désastreuse et chaotique des ressortissants sénégalais et des migrants en provenance de l'Afrique de l'Ouest sur le territoire mauritanien », dans un communiqué.

Selon la RADDHO, « ces personnes sont victimes systématiquement de rafles et de mauvais traitements en dépit des accords bilatéraux récents signés entre le Sénégal et la Mauritanie ». Elles sont « interpellées à domicile, dans leur lieu de travail ou dans la rue puis conduites au niveau de la frontière avec violence ».

L'organisation souligne que « ces brutalités constituent une violation grave des droits de l'Homme des ressortissants sénégalais en particulier et des migrants en général ». Elles « portent atteinte aux dispositions de la Convention Internationale sur la Protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille dont la Mauritanie est partie prenante ».

Face à cette situation, la RADDHO « condamne fermement le traitement réservé aux ressortissants sénégalais et autres migrants en Mauritanie ». Elle « dénonce le mutisme des autorités des deux pays ».

La Rencontre « exige le respect et la protection des droits de ressortissants sénégalais et les migrants de l'Afrique de l'ouest ».

La Raddho « recommande au gouvernement du Sénégal de trouver une issue heureuse à travers un dialogue inclusif, ouvert aux acteurs concernés tout en veillant au respect scrupuleux des instruments juridiques adoptés à cet effet ».

Elle « rappelle au gouvernement Mauritanien de respecter l'ensemble des engagements internationaux et régionaux visant à protéger les droits des migrants sur son territoire ».

En fin, l'organisation des doits humains « appelle l'Union Africaine à agir et à accompagner le gouvernement de la Mauritanie pour une bonne gouvernance concertée de la question de la mobilité des migrants et du respect de leur droit au travail ».

Aminata Diouf



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