Certains personnes réclameraient aux imams ne mémorisant pas le Coran de fortes sommes d’argent pour diriger la prière nocturne durant le mois, prière communément appelée «Tarawih » C’est, semble-t-il, llà une bonne opportunité que nombre d’étudiants des mahadra mettent à profit pour descendre à Nouakchott pendant le mois béni du Ramadan.

Maîtrisant l’intégralité du texte Coranique, ils le récitent sans accrocs pendant le mois béni. L’offre est semble-t-il très alléchante pendant ce mois. Les montants réclamés oscilleraient entre 30 et 150000 Um.

Ils dépendant bien évidemment de la solvabilité des imams et mosquées. Pour faire à ces dépenses, certains Imams font appel à la générosité de leurs fidèles.

Par ailleurs, signalons que pour cette année, l’Etat a tardé à mettre à la disposition des mosquées les produits destinés à la rupture du jeûne. Nombre d’entre elles ont été contraintes de faire des acrobaties pour offrir les dattes et les boissons aux démunis qui viennent rompre dans ces Maisons d’Allah.

Pourtant le ministère de l’orientation islamique et des Awqhaf a laissé entendre, en début Ramadan, à la télévision nationale que les produits destinés aux mosquées sur l’étendue du territoire ont été disponibiliés à temps. C’est peut-être certains de ces produits qu’on revend dans les marchés de Nouakchott où les dattes étrangères ont flambé cette année.

Un homme venu négocier, au marché de la capitale un Kg de dattes qu’on lui a proposé à 1500 s’est désolé ainsi : ce sont certainement des dattes destinées aux mosquées et aux pauvres que vous nous revendez si cher. Qu’Allah me pardonne !

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