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Revue de presse : La COD manifeste contre le trafic de drogue , les journaliers de la SNIM mécontents
L'actualité de la semaine écoulée, a été marquée, principalement, par deux événements majeurs, en l'occurrence l'escalade de l'opposition par rapport au trafic de drogue en Mauritanie et la grève des travailleurs journaliers à Zoueirat.
La COD a organisé lundi 27 mai un sit-in devant l'assemblée nationale à Nouakchott sous le slogan "Non à la transformation de la Mauritanie en narco-Etat".
Selon l'hebdomadaire L'éveil Hebdo des indices multiples et des révélations des plus scabreuses indexent aujourd'hui le régime d'être trempé jusqu'à l'os dans une connivence avec des milieux mafieux,
L'éveil Hebdo ajoute que la COD précise que les méfaits de telles déviances dépassent très largement les impacts dévastateurs pour l'économie nationale et pour tous les secteurs sociaux, pour mettre en péril les valeurs cardinales qui ont forgé la réputation et ont été le socle sur lequel se sont bâties la cohésion et les croyances de notre peuple.
l'hebdomadaire Biladi, qui parle d'un changement clair dans le style et l'action de l'opposition, estime que le pouvoir est dérangé au plus haut niveau par les histoires de drogues, fausses ou réelles, tissées autour du président, surtout que, jusqu'ici, le pouvoir n'a pas encore réussi à trouver la parade pour réagir contre ces accusations.
Selon l'hebdomadaire Calame, la COD, engagée dans la stratégie de l'accablement du pouvoir en place, a, dans une conférence de presse à l'UNAD, répertorié ce qu'elle qualifie de "crimes" du pouvoir actuel classés en trois groupes : crimes internationaux(drogue, blanchiment de l'argent sale), crimes moraux et crimes économiques.
Le Calame a noté que le différend qui oppose Ould Abdelaziz à Ould Bouamatou se dégonfle depuis quelques jours, et que les yeux doux que l'opposition fait pour l'attirer de son camp risque de foirer. L'opposition cherche à accrocher Ould Bouamatou profiter de ses réseaux et de son argent.
Le colère des journaliers de la SNIM
Le colère des journaliers de la SNIM a atteint mardi 28 mai son apogée où "plus de deux milles travailleurs occasionnels étaient descendus dans la rue pour protester contre leurs conditions de travail et exiger leur embauche par la SNIM, retour sur une affaire qui rappelle bien de mauvais souvenirs de contestation ouvrière dans la cité minière". Selon l'hebdomadaire Biladi.
La wali du Tiris aurait même, sur les antennes de Radio-FM, déclaré qu'ils n'avaient droit à rien. C'est cette déclaration, très mal prise par les journaliers, qui a fait déborder la vase. D'autant plus que la SNIM, qui affiche une santé financière insolente, venait de distribuer des primes de rendements conséquents à ses employés. Ce qui a davantage accentué la frustration des journaliers et a contribué à provoquer l'émeute. Selon le même journal.
Quant aux dégâts causés par ce mouvement de journaliers, le quotidien de Nouakchott a précisé qu'ils ont saccagé les locaux de la wilaya et brûlé trois véhicules qui étaient en stationnement dans la cour. Les véhicules dont deux SG affectés au gouverneur adjoint et au dircab du gouverneur et un de la SNIM, ainsi que la tente qui avait servi la veille, à la réunion des ministres et la station FM de Radio Mauritanie sur place.
Dans le même contexte, le rénovateur estime que la crise des journaliers de la cité minière de Zoueirat couve depuis plusieurs mois, et augurait une catastrophe sociale certaine si les autorités ne prennent pas au sérieux la doléance de mécontents.
Elu à plus de52% Aziz doit maintenant prouver qu'il doit son sacre non pas à l'appel à la rescousse de la vieille garde mais à son action personnelle. Pour cela, il ne doit pas laissé la fin de son quinquennat finir dans les troubles sociaux. A prévenu le quotidien de l'authentique.
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