La Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) a vivement condamné les tracasseries dont est l’objet l’un des cadres de la Banque centrale, Benhad, que le gouverneur de la Banque centrale sur instruction du président Aziz a écarté de son poste de conseiller avant de lui retirer un véhicule de service dont il disposait.

La CGTM qui soutient que cet agissement du gouverneur de la Banque centrale est indissociable de l’affaire qui oppose le président Aziz à l’homme d’affaires, Mohamed Ould Bouamattou, a récusé ces agissements les qualifiant d’arbitraires par ce que pris sur la base d’un avis personnel de la victime sur le conflit qui oppose Mohamed Ould Bouamattou au président Aziz.

La majorité de l’opinion publique mauritanienne qui se prononce sur cette affaire dans le pays critique les agissements illégaux et irréguliers soutendant la guerre que livre le président Aziz à son ex-mentor, Mohamed Ould Abdelaziz, par le biais de l’Administration publique.

Parmi les responsables des administrations les plus en vue dans cette guerre aux intérêts du groupe Bsa figurent en tête de liste le Gouverneur de la BCM, Sid’Ahmed Ould Raiss, le Directeur des Impôts, Mokhtar Ould Diay.

Par ailleurs, tous les structures publiques et parapubliques dans le pays et même certaines entreprises privées ont été sommées de retirer leurs avoirs de la Générale de Banque de Mauritanie contre laquelle un acharnement obsessionnel pour la faire crouler est largement perceptible dans la politique que mène le président Aziz contre l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamattou.

Tous les moyens, y compris les moins orthodoxes, sont mis en branle par des responsables véreux pour contribuer à satisfaire la vendetta lancée par le président Aziz.

Notons ENFIN que beaucoup de mesures prises dans cette affaire contre le président du Groupe Bsa et ses intérêts ont connu une instrumentalisation inouie y compris des institutions judiciaires comme la police des crimes économiques accusée d’avoir dérobé et falsifié les procès-verbaux d’audition du vice-président du Groupe Bsa, considéré aujourd’hui comme un prisonnier politique, et en détention depuis plus de 23 jours, dans l’affaire Mauritanieairways que le pouvoir instrumentalise encore pour parvenir à ses fins contre la personne de Mohamed Ould Bouamattou

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