Cridem

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09-02-2013

20:25

SNEM : Communiqué de presse.

En juin 1993, une loi accordant une amnistie aux auteurs des crimes commis entre 1989 à 1992 contre la communauté négro mauritanienne, a été votée au parlement mauritanien.

Cette loi stipule : « Une amnistie pleine et entière est accordée aux membres des forces armées et de sécurité auteurs des infractions commises entre le 1er janvier 1989 et le 18 avril 1992 et relatives auxévènements qui se sont déroulés au sein de ces forces et ayant engendré des actions armées et des actes de violence. » (Loi no 93-23 du 14 juin 1993).

Le syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM) fidèle à son profil de syndicat estudiantin de lutte, à son combat pour une Mauritanie débarrassée de tous les germes de l’injustice, pour la recherche de la vérité, contre l’oppression et l’injustice et en fin pour l’unité du peuple mauritanien estime que :

1. Cette loi enfreint l’unité du peuple mauritanien car fondée sur l’injustice, l’impunité et l’indifférence face aux familles des victimes,

2. Constitue une violation pure et simple de droits humains, contraire aux principes de notre constitution,

3. Et traduit le manque de volonté des autorités mauritaniennes à dépasser le problème du passif humanitaire

Par ailleurs le SNEM exige de l’Etat mauritanien son abrogation pure et simple à fin que justice soit rendue à qui de droit et pour que la Mauritanie cesse d’être divisée.

Nouakchott le 09 février 2013

SNEM : Le bureau National


 


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