Cridem

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24-09-2012

20:01

SNES: Déclaration.

Le ministère d’Etat mauritanien à l’Education nationale vient de procéder à la mutation arbitraire de dizaines d’enseignants du secondaire en raison de leur implication dans des grèves licites.

Mesure qui constitue une atteinte grave aux droits syndicaux, notamment le droit de grève garanti par l’article 14 de la Constitution et une violation des conventions internationales signées par notre pays, en particulier la convention 87 de l’organisation internationale du travail sur la liberté syndicale.

Au lieu d’œuvrer pour l’apaisement avec les syndicats du Secondaire, le ministère de l’Education a choisi l’escalade à la vieille de l’ouverture de l’année scolaire 2012-2013 que les parents d’élèves et les enseignants souhaitent entamer dans climat moins tendu afin de conjuguer les efforts de tous en vue de contourner les écueils nombreux et multiformes qui la menacent.

A cette occasion, le SNES:

- exprime sa profonde solidarité avec ces enseignants et s’engage à rester à leurs côtés dans le combat contre cette mesure despotique.

- condamnent énergiquement ce mouvement répressif et demande au Gouvernement d’annuler ces transferts préjudiciables à l’Etat de droit qu’ensemble nous devons bâtir;

- appelle l'opinion publique à condamner cette mesure arbitraire et à soutenir les enseignants transférés illégalement;

- appelle les enseignants à rejeter ce mouvement, à n’épargner aucun effort pour manifester leur solidarité active avec ces collègues et à se mobiliser afin d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.

- lance un appelle pressant à l’Internationale de l’Education pour intervenir auprès du Gouvernement mauritanien en vue d’annuler ces transferts qui constituent une atteinte grave au libre exercice du droit syndical.

Nouakchott, le 24 Septembre 2012.

Le Syndicat National de l'Enseignement Secondaire (SNES)


 


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